connaissance du Val d'Oise
Le département du Val d’Oise a été créé en 1967. Situé au Nord-Ouest de l’Île-de-France, quatrième département de la région en termes de superficie, le Val d’Oise est constitué de réalités contrastées. On y trouve des zones urbaines principalement concentrées sur trois secteurs : l’agglomération de Cergy-Pontoise, le Sud-Est du département et le secteur d’Argenteuil-Bezons (les rives de Seine), et un territoire plutôt rural dans sa partie Ouest.
Au 1er octobre 2015, le département compte 16 intercommunalités à fiscalité propre et 185 communes.
Voir la carte de l'IAU IDF : les intercommunalités à fiscalité propre du Val-d'Oise (2014)
Avec 1 187 081 d’habitants (recensement de l’Insee au 1er janvier 2012), le Val d’Oise est le département le moins peuplé d’Île-de-France. Il se positionne en seconde place des départements franciliens pour la jeunesse de sa population (après la Seine-Saint-Denis). En 2012, les moins de 25 ans représentent ainsi 35,4% de la population. À titre de comparaison, les seniors (60 ans et plus), sont 16,7 % à résider dans le Val d’Oise.
Population(source, Insee 2012) |
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Val d’Oise |
Île-de-France |
Population totale 2012 |
1 187 081 |
11 898 502 |
0-14 ans |
21,7 % |
19,7 % |
20-64 ans |
61,3 % |
61,8 % |
60-74 ans |
11,3 % |
11,9 % |
Plus 75 ans |
5,2 % |
6,6 % |
(source, Insee 2011) |
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Femmes |
51,4 % |
51,7 % |
Familles monoparentales |
10,3 % |
9,2 % |
Population étrangère |
11,2 % |
12,7 % |
Population immigrée |
17,4 % |
17,9% |
Données fiscales(source, Insee 2012) |
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Val d’Oise |
Île-de-France |
Nombre de foyers fiscaux |
435 030 |
4 789 571 |
Médiane de revenu par Unité de Consommation |
20 547,6 € |
22 180 € |
Indicateurs de précarité(source, Insee 2012 et CROCIS 2014) |
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Val d’Oise |
Île-de-France |
Taux de chômage au dernier semestre 2014 |
10,2 % |
8,8 % |
Taux de pauvreté 2012 |
16,2 % |
15 % |
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Chiffres clés de l’Insee, département du Val d’Oise
SIG de la politique de la ville
L’activité économique du département est fortement marquée par le secteur tertiaire, à 82,2 %. Le secteur de l’industrie représente 10,4 % des activités économiques du territoire, la construction 7,2 % et le secteur agricole, seulement 0,2%.
Le taux de création d’entreprise en 2014 dans le département s’élève à 17,1 %, ce qui représente près de 10 500 nouvelles sociétés ayant lancé leur activité au cours de l’année (soit 400 de plus qu’en 2013.) En matière de défaillances d’entreprises, sur l’ensemble de l’année 2014, près de 1 050 cessations d’activité ont été actées dans le Val-d’Oise, soit une progression de 6,5 % par rapport à l’année précédente.
Au dernier semestre 2014, le taux de chômage du Val d’Oise atteint 10,2 %, et demeure, derrière la Seine Saint Denis, le plus élevé de la région Île-de-France. 98 110 demandeurs d’emploi (catégories A, B, C) sont inscrits au 28 février 2015, soit une progression de 6,5 % en un an. 13,2 % ont moins de 25 ans et 22,3 % ont 50 ans et plus.
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CEEVO – comité d’expansion économique du Val d’Oise
Consulter l’étude du CEEVO « Situation et évolutions de l’économie et de l’emploi en Val d’Oise » présentée lors d’une rencontre " Observations et Territoires " du Pôle de ressources en 2013
On dénombre dans le département 934 établissements scolaires (780 écoles, 109 collèges et 45 lycées). En ce qui concerne l’éducation prioritaire – politique visant à corriger l’impact des inégalités sociales et économiques sur la réussite scolaire, par un renforcement de l’action pédagogique et éducative dans les écoles et établissements des territoires qui rencontrent les plus grandes difficultés sociales -, une nouvelle cartographie est entrée en vigueur le 1er septembre 2015.
On relève ainsi 35 réseaux d’éducation prioritaire en Val d’Oise :
Le nombre d’élèves en éducation prioritaire augmente dans le Val d’Oise, passant de 29,5 % en 2014 à 32,7 % en 2015.
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L’éducation prioritaire, Ministère de l’Éducation nationale
Le parc de logements individuels et collectifs est globalement équilibré dans le département.
En 2014, 114 417 logements sociaux sont recensés dans le Val d’Oise, soit 9,2 % du parc francilien. Le Val d'Oise compte 24.5% de locataires sociaux, très concentrés dans le Sud du département et le long de la vallée de l’Oise. 50 bailleurs sociaux sont implantés dans le département.
101 communes sur les 185 que compte le département accueillent des logements sociaux. Néanmoins, 8 d'entre elles – Argenteuil, Sarcelles, Cergy, Garges-lès-Gonesse, Villiers-le-Bel, Bezons, Gonesse, Ermont, Pontoise, Franconville -, concentrent 50 % du parc social départemental. Le parc locatif privé y est, quant à lui, sous-représenté (16 % en 2011).
Le territoire se caractérise par une vocation d’accueil de propriétaires occupants moins importante que pour les autres départements de grande couronne. Ceux-ci sont fortement présents dans le Vexin, la Plaine de France et la Vallée de Montmorency.
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Union sociale pour l’habitat d’Île-de-France - AORIF-
Consulter l’étude de l’AORIF « le logement dans le Val d’Oise : diagnostic des enjeux territoriaux », présentée lors d’une rencontre " Observations et Territoires " du Pôle de ressources en 2011
La politique de la ville est une politique publique destinée à intervenir dans les territoires en difficulté, en vue de réduire les inégalités sociales et territoriales. Elle identifie et délimite les quartiers les plus fragiles (géographie prioritaire) pour leur permettre de bénéficier d’une mobilisation spécifique en termes de pratiques et de moyens.
La réforme de la politique de la ville, instituée par la loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine du 21 février 2014, vise à recentrer les moyens au bénéfice des quartiers où se concentrent les populations les plus en difficulté (1300 quartiers contre 2500 avant la réforme). Ces nouveaux quartiers prioritaires sont choisis sur la base d’un critère unique, le niveau de revenu médian des habitants.
Le Contrat de ville succède au contrat urbain de cohésion sociale (Cucs), pour la période 2014-2020. Ce document contractuel fixe les orientations de la politique de la ville localement, en s'appuyant sur trois piliers : développement de l'activité économique et de l'emploi ; cadre de vie et renouvellement urbain ; cohésion sociale. Il est dorénavant piloté de préférence à l’échelle intercommunale.
En 2015, la part de la population du Val d’Oise résidant dans les nouveaux quartiers de la politique de la ville s’élève à 18,1% (13,6 % à l’échelle régionale), ce qui représente la 2ème part la plus élevée d’Île-de-France après la Seine-Saint-Denis.
Avant la réforme, 26,2% de la population valdoisienne était concernée par la politique de la ville, pour 21,5 % à l’échelle francilienne.
Sur les 272 quartiers prioritaires que compte la nouvelle géographie prioritaire à l’échelle de l’Île-de-France, 41 se situent dans le Val d’Oise, répartis au sein de 8 intercommunalités et 26 communes. Depuis la réforme, 17 quartiers ne sont plus éligibles aux crédits spécifiques de la politique de la ville.
Deux communes – Herblay et Pierrelaye -, intègrent la nouvelle politique de la ville, et trois communes en sortent. Deux d’entre elles – Fosses et Deuil-la-Barre -, sont inscrites en territoire de veille active *.
Eaubonne n’appartient plus à ce zonage spécifique.
En 2015, 8 EPCI sont engagées dans l’élaboration d’un contrat de ville :
EPCI | Communes en Politique de la ville |
Nombre de quartiers prioritaires |
Le Parisis |
Franconville |
8
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Val-et-Forêt |
Ermont |
1 |
Roissy Porte de France |
Goussainville |
2 |
Haut Val d’Oise
|
Persan |
1 |
Val de France |
Arnouville |
7 |
Cergy-Pontoise |
Cergy |
9 |
Argenteuil-Bezons |
Argenteuil |
9 |
Vallée de Montmorency |
Montmagny |
4 |
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Décret n° 2015-1138 du 14 septembre 2015 rectifiant la liste des quartiers prioritaires de la politique de la ville.
Décret n° 2014-1750 du 30 décembre 2014 fixant les périmètres des quartiers prioritaires de la politique de la ville pour la métropole.
Fiches EPCI et fiches Villes sur le site du Pôle de ressources, présentant des données chiffrées, des éléments sur la géographie prioritaire, le téléchargement des contrats de ville…
Lancé quelques mois après le vote de la Loi de programmation pour la ville du 21 février 2014, le Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain (NPNRU) concentre l’effort public sur les quartiers prioritaires de la politique de la ville qui présentent les dysfonctionnements urbains les plus importants. Dans le Val d’Oise, les territoires susceptibles d’engager un programme de rénovation soutenu par l’Agence Nationale de la Rénovation Urbaine (ANRU) sont d’ores-et-déjà au nombre de 13.
4 sites d’intérêt national ont été retenus :
9 sites au niveau régional pourraient faire l’objet d’un projet de rénovation :
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Agence Nationale de la Rénovation Urbaine – ANRU -
Liste des quartiers prioritaires de la politique de la ville visés en priorité par le nouveau programme national de renouvellement urbain, arrêté du 29 avril 2015
Conseil départemental du Val d’Oise
Institut d’Aménagement et d’Urbanisme d’Ile-de-France
Comité d’expansion économique du Val d’Oise (CEEVO)
L’invention du Val d’Oise 1920 – 2000. Naissance d’un département. Conseil Général du Val d’Oise, 2001, 399 p.
Le Val d’Oise, toute une histoire. Eliane REBOURS, Jérôme AUBRY. Conseil Général du Val d’Oise, 58 p.
Atlas du Val d’Oise. Direction départementale de l’Equipement, 2001, 56 p.
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